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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 19:11

Dans la série "découvrir le quartier " :

LA RUE DES BLANCHERS

Dans tous les écrits sur l’histoire de Toulouse , la rue des Blanchers apparaît vers le XIeme siècle.

A cette époque dans toute la France, les vieilles villes romaines reprennent vie et se développent.

. Des hôpitaux sont créés, destinés au pauvres , aux pèlerins de passages et aux malades. Cet afflux de population venue principalement de la campagne du Lauragais proche a trouvé place dans la cité et dans les nouveaux faubourgs. Les principaux furent le faubourg St Sernin autour de l’église et celui de St Pierre des Cuisines avec sa population de cordonniers, de BLANCHERS (mégissiers) et de parcheminiers, installés près de la Garonne, là où la pollution des eaux n’était plus gênante pour la ville.

Petit à petit, par commodité la profession des mégissiers s’était regroupée près du fleuve. Néanmoins cette population n’étaient pas très importante, en 1398 il y avaient seulement 49 tanneurs dans la ville. En 1463 un grand incendie détruisit la partie de la ville entre la Garonne et l’actuelle rue Alsace Lorraine, notre rue des Blanchers fut détruite mais reconstruite peu après. En 1652 un nouvelle incendie fit disparaître la plupart des maisons, parmi les vestiges , l’actuel n° 51 , une porcherie qui devint une chapelle: les pourceaux ayant trouvé une croix dans les décombres!

Petit à petit avec les siècles, la rue a perdu ses mégissiers mais est resté une de ces typiques rue toulousaine avec ses commerçants de quartier. Dans les années 1970, il y avait alors 3 boulangers , 2 épiciers et divers ateliers.

A partir des années 1990, les changements dans l’urbanisation , la modification du quartier avec le nouveau Pont St Pierre et la création du Port de la Daurade, l’arrivée massive d’une population étudiante avide de plaisirs transforment la physionomie de la rue des Blanchers qui devient (heureusement ou malheureusement pour ses habitants) un endroit festif et nocturne où l’on compte pas moins de 9 restaurants et 3 bars le long des quelques mètres qui séparent la Place de la Daurade de la Place St Pierre .

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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 18:52

 

 Dans la série "découvrir le quartier " :

LA RUE CLEMENCE ISAURE

Elle n'est appelée ainsi que depuis 1806 en vertu d'une ordonnance municipale et sur l'initiative du Journal de la Haute-Garonne qui publia à cette effet un long article pour fortifier la légende de la Fondatrice des Jeux Floraux.

Dès le XIVe siècle, cette rue fut appelée rue des Ysalguier parce que les grands immeubles des Ysalguier( ou Giponniers ? fabricants de pourpoints) en occupaient tout un coté. Dans la cour du n°7 de cette rue qui a façade sur le n°16 de la rue Cujas, se trouvait autrefois la Tour Clémence Isaure où, selon la légende Dame Clémence serait morte de douleur et d'amour pour un certain et beau Lautrec.

L'Histoire du Languedoc, ouvrage écrit au XVIIIème siècle par le bénédictin dom Vaissette, nous apprend que Clémence Isaure " ...était une très riche et très généreuse dame, qui aimait la poésie et les belles lettres au point d'avoir créé un prix que l'on décernait tous les ans au mois de mai aux poètes ayant fait les plus beaux vers. Cette institution fut appelée le Collège de la Gaye Science, ou l'Académie des Jeux floraux, parce que les lauréats recevaient, dans l'ordre, une violette d'or, une églantine d'or, et enfin un souci d'or... "

Gérard de Sède, dans le Guide de la France mystérieuse, fournira plus de précisions sur la création du mythe :

"En 1323, sept notables réunis sous l'orme de Saint Martial, à Toulouse, dans le quartier des Augustins, créèrent la Companhia dels mentenedors del Gay Saba (Compagnie des mainteneurs du Gay Savoir) et instituèrent un concours annuel de poésie ouvert à tous les gens de langue d'oc, et dont le prix, décerné le premier mai, était une violette d'or fin. Les membres de la Companhia étaient tenus au secret.


Au XVème siècle, la Companhia, devenue Académie des Jeux floraux, bénéficia de la protection d'une dame toulousaine, Clémence Isaure, experte en Gay Savoir, qui légua à cette Académie des sommes si considérables que la ville de Toulouse jouissait encore de ces revenus au siècle dernier. Clémence Isaure mourut célibataire vers 1500, à l'âge de cinquante ans. Elle aurait été enterrée en 1557 sous l'autel de Marie, dans l'église de la Daurade (la Vierge dorée). Plusieurs érudits ont soutenu que Clémence Isaure n'a jamais existé et qu'elle n'est qu'un personnage symbolique figurant, comme la Dame des troubadours, un principe cosmologique féminin. Ils ont notamment souligné que, dès le XIVème siècle, c'est la Vierge que l'on appelle "Dame Clémence", et qu'Isaure veut dire Isis aurea "Isis dorée".

D'après Histoire des rues de Toulouse Jules Chalande

 

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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 20:42

Ben Oui! Comme chaque printemps au Port de la Daurade

SORTEZ LES BOUEES!!

Parce que:......impossible de casser une p'tite croute pendant quelques jours!La berge a largement diminué et bientot la "Péniche" se retrouvera  directement posée sur le gazon.

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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 19:32
Dans un joli village comme des dizaines d’autres villages du Midi, Monsieur Ducornard est l’heureux propriétaire d’un bout de terrain au bord de l’eau. Un peu difficile d’accès parce qu’il doit traverser la départementale et descendre quelques marches pour y accéder, mais ce petit coin de paradis est idéal pour la pêche à la mouche et abrite chaque été un couple de marouettes ponctuées qui fait étape durant sa migration.
Monsieur Ducornard partage son bout de terrain avec Monsieur Dugommier, le secrétaire de la société de chasse locale, son petit cousin par alliance. Remonter les arcanes de la généalogie de la famille est un peu compliqué mais il se trouve que la grand-tante de Monsieur Ducornard a épousé en secondes noces le frère de lait du grand-oncle de Monsieur Dugommier, ce qui crée des liens, vous en conviendrez.
Monsieur Ducornard est un brave homme et Monsieur Dugommier un fêtard de première, l’un accepte avec le sourire que l’autre utilise régulièrement leur bout de terrain pour un déjeuner sur l’herbe ou une partie de pêche. Parfois et même souvent, ce sont les enfants de Monsieur Dugommier et leurs copains, diables de chenapans qui viennent " faire la fête " . Monsieur Ducornard pense qu’ils exagèrent. Après leur passage, il doit passer la herse et le râteau pour nettoyer leurs bêtises : il a trouvé des mégots de cigarettes papier maïs et même tout un tas de bouteilles de vin de sureau, vides évidemment. Mais, il faut bien que jeunesse se passe.

Monsieur Ducornard a prévu d’organiser un grand déjeuner pour les 80 ans de sa belle-mère, le jour de Pâques. Il faut dire que Monsieur Ducornard aime tendrement son épouse Marie-Blanche qui a été 2me Dauphine à " Miss MARGUERITE " en 1932 et qui a de beaux restes . De plus il apprécie le navarin de mouton d’Ursule sa belle-mère. Ursule fait aussi un pâté de foie de volailles dont vous me direz des nouvelles.
Bref, Monsieur Ducornard envoie des invitations à toute la famille (qui est grande), commande une douzaine de bouteilles cachetées à la cave coopérative et une pièce montée au " parisien ", le pâtissier qui est venu s’installer, il y a une vingtaine d’années au village, il fauche l’herbe du terrain et prévoie d’installer 3 piquets et un drap pour protéger tous ses invités du soleil du Midi. Tout s’annonce à merveille.
 
 
Et patatras, la catastrophe. En allant poster les dernières cartes d’invitations destinées à la cousine Hortense (Hortense est la fille de la sœur d’Ursule, quand je vous disais que la famille est grande !), bref en allant au bureau de poste, Monsieur Ducornard rencontre Marius, le neveu de Monsieur Dugommier, qui l’invite à l’exposition de pendules à ressorts qui aura lieu le jour de Pâques sur le bout de terrain dont son oncle a l’usage.
Monsieur Ducornard est un brave homme mais là, il en mord sa moustache et jette son béret par terre de colère. Aussitôt, il court chez Monsieur Dugommier pour lui demander des explications. Hélas, il ne trouve que Madame Dugommier : comme d’habitude, Monsieur Dugommier est allé boire le pastis chez Ovide, son copain de la société de chasse. Il y est resté déjeuner et comme le déjeuner était un peu copieux, il est parti faire la sieste sur son terrain, sur le promontoire en haut du village.
Après la sieste, de retour chez lui, il découvre le problème : sa femme lui raconte que Ducornard est venu et que " ma foi, je sais pas ce qu’il y a, mais il avait pas l’air bien content le Ducornard , il a dit qu’il y avait l’anniversaire d’Ursule et l’exposition de pendules à ressort sur le terrain, et Marius est passé, il était tout estranpiné le petit ; mais qu’est ce qui se passe aujourd’hui, qu’est ce qu'i ont tous à s’agiter comme ça, on se croirait chez des parisiens ! ! "
 
Et Monsieur Dugommier comprend tout. La colère de Monsieur Ducornard et l’agitation de Marius, c’est sa faute, il a oublié de prévenir son cousin que le terrain serait occupé par l’exposition de pendules à ressorts. Que faire ! Impossible d’annuler l’exposition, c’est pas tant pour les pendules, lui Monsieur Dugommier , il lit l’heure au cadran solaire et il trouve que c’est bien suffisant, mais Marius est fiancé à la fille de Monsieur Dubon-Dubonnet et diable, il ne veut pas fâcher le futur beau-père de son neveu.
Monsieur Dubon-Dubonnet est sous-chef de bureau à la Direction des Poids et Mesures au bourg voisin et Monsieur Dugommier est en litige avec l’administration des Impôts et Taxes. Litige qui porte essentiellement sur la surface de sa vigne des Pescaillous, surface qui est vérifiée et déterminée par le service des Poids et Mesures ! Vous comprenez donc qu’il ne peut se permettre de contrarier un sous-chef de bureau des Poids et Mesures, qui de plus doit rentrer dans la famille !
Que faire, Mon Dieu que faire ? Il ne peut contrarier ni Monsieur Dubon-Dubonnet ( à cause de la vigne des Pescaillous), ni Monsieur Ducornard qu’il voit tous les jours et qui même, chaque année à l’ouverture de la chasse lui offre une dizaine de cartouches.
Monsieur Ducornard, lui, en est tout retourné, il a même bu coup sur coup deux verres d’alcool de prunes pour se remettre et Marie Blanche est en colère, " les 80 ans de maman, c’est important, comment on va faire maintenant, on peut plus décommander les invités et la pièce montée on l’a payée et Maman qu’est ce qu’elle va dire !!!!
Alors, suivant les conseils de sa femme qui est une femme intelligente (pensez !elle a été première du canton au certificat d’études !), le lendemain, Monsieur Dugommier va voir Monsieur Ducornard et lui explique pourquoi on ne peut annuler l’exposition de pendules à ressorts et contrarier Monsieur Dubon-Dubonnet, et il lui promet son aide pour que l’anniversaire d’Ursule se passe le mieux de monde.
Monsieur Ducornard est un brave homme, le jour de Paques, toute la famille se retrouve sur son perron le long de la départementale. (Perron que Monsieur Dugommier a nettoyé, il a même repeint les jardinières et prêté les assiettes de son beau service de porcelaine). Et Monsieur Ducornard déguste le navarin de mouton en se disant qu’il ne prendra plus sa carte à la société de chasse. Pendant ce temps, sur le bout de terrain au bord de la rivière, Marius fait les honneurs de son exposition de pendules à ressorts aux amis de ses amis, pensez, certains viennent même de Ploucville (la grande ville à 3 jours de voyage !)
Et comme Monsieur Ducornard a beaucoup d’amis et que Marie Blanche est une pipelette, voilà pourquoi Monsieur Dubon-Dubonnet qui, pour préparer sa retraite, visait le poste de vice-président de la société de chasse du village, n’a pas été élu. Il n’a pas compris pourquoi mais il va se représenter l’année prochaine.
 
 
Quant à l’administration des Impôts et taxes, elle a fait savoir à Monsieur Dugommier que suite à une erreur de numéro de dossier, le montant de son imposition était à jour et quelle n’avait plus besoin de la surface du lieu-dit Pescailloux.
 
Aucun des écrits de ce blog n'est libre de droits
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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 00:22

 

 

Une info de dernière minute ( le 15/03/2007).

Il semblerait que l'affaire du Port Viguerie ne soit pas terminée.

Des travaux sont en cours sur ce site, les arbres des bords de Garonne longeant le parking de la Grave ont été arraché !!

La passerelle est en cours de réalisation et la construction sur ce site n'est pas supprimée mais renvoyée à quelques mois, quelle autre surprise nous prépare-t-on? Si vous avez des infos , vite à vos claviers!

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23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 12:05

 

 Image - Pompéi Copyright Artserve 2002

MAIRIE DE TOULOUSE: DES PROJETS, DES PROJETS!
mais OUF ! CELUI DU THÉÂTRE DE LA VIGUERIE
est abandonné

En mars 2004, la Mairie de TOULOUSE lance un concours de « maîtrise d'œuvre » s'adressant aux équipes d'architectes. scénographes, etc (Le Moniteur des Travaux Publics du Bâtiment, du 26 mars 2004). concernant l'aménagement d'un théâtre de plein air au Port de la Viguerie (jouxtant en aval l'Hôtel-Dieu en rive gauche de la Garonne, face au Quai Lombard).


« … .le projet consiste à aménager des gradins... ainsi que tous les équipements liés à la pratique du théâtre... le site exige un projet architectural ambitieux qui respecte la qualité esthétique du Port Viguerie... y compris restauration des quais... »

En ce qui concerne le coût des travaux, l'enveloppe prévisionnelle est de 2.300.000 euros hors taxes pour la tranche ferme, à laquelle pourrait s'ajouter une tranche conditionnelle de 250.000 euros hors taxes, soit dans ce dernier cas, un coût total (ferme et conditionnel) de 2.550.000 euros hors taxes.

Dans un premier temps, les opérations se sont déroulées comme prévues: dépôt des dossiers d’offre, réunion du jury et choix de l’équipe des maîtres d’œuvre lauréats, exposition des projets participants, etc.

Or, en particulier dans le Moniteur du 8 septembre 2006, la Mairie rendait publique: « Par décision du 24 août 2006, la personne responsable du marché a décidé de déclarer cette affaire sans suite pour des motifs d' intérêt général ».

Sans être devin, on peut y voir le résultat de l'action salvatrice des comités de quartier contre le bruit et de leur intervention auprès de la Mairie pour que ce projet soit abandonné.

Pour ce projet, comme pour d'autres, il est regrettable que la Mairie n'ait pas consulté au préalable ses administrés des quartiers concernés. Il y a, paraît-il, des commissions consultatives de quartier (loi de décembre 2000, dite de « démocratie de proximité participative » )!

G. B.


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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 15:51

La " Chaussée de la Daurade " fut initialement construire entre 1182 et 1192.

Au XVIII eme, en 1766, les Etats du Languedoc décidèrent, sur la proposition de l'archevêque Lomeme de BrIenne, fortement recommandé par le duc de Richelieu, de border la rive droite de la Garonne. Ils confièrent donc ce projet à Joseph-Marie de Saget, archItecte et ingénieur de la province du Languedoc, , qui fit construIre trois quais de 1767 à 1777 : du Pont Neuf a la place de la Daurade , premier quai qui fut

appelé quai la Daurade. Du Port de la Daurade au port Saint-Pierre, c'est l'ancien " Quai de Brienne ", de nos jours " Quai Lucien Lombard ". Et enfin

port Saint-Pierre à la chaussée du Bazacle, c’est le Quai St Pierre.

Ils furent bordés de maisons de style uniforme, qui. pour la plupart n ‘etaient élevées que jusqu’au premier étage, quand la Révolution vint interrompre ces travaux qui ne furent jamais repris selon le plan initial. Au XIX eme on édifia les lourdes façades de pierre de l’Eglise de la Daurade.

Sur ce quai se trouvait l’Eglise de la Daurade et l’ancien Monastère des Bénédictins qui fut vendu au moment de la Révolution comme bien national. Boyer-Fontfrède l’acquis et y établit une fabrique de coton.

Le décret du 25 juillet 1808, rendu après la visite de Napoléon, règle définitivement le sort des établissements religieux. Beaucoup sont transformés en officines municipales, d’autres en en manufactures, mais d’autres encore furent rasés.

Les conséquences de ces désaffections furent souvent désastreuses pour l’art, on vit ainsi disparaître le: c1oitre de Saint-Étienne, de Saint Sernin et celui des Bénédictins de la Daurade, dont on ne conserva que le monastère pour y établir la Manufacture des Tabacs. En 1892, l’état céda cet établissement à la ville qui y installa l’Ecole des Beaux-Arts et c’est à cette époque que l’on construisit le monument en pierre de taille qui fait face au quai.

 

 

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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 12:09
LE BLASON ORIGINES ET UTILITE
Les origines du blason se perdent dans la nuit des temps chacun ayant, depuis la plus haute Antiquité, eu le souci de se choisir un distinctif! A ce souci de distinction, en particulier sur le champ de bataille; correspond celui d'orner les armes, celle qui se prête le mieux à cette ornementation étant le bouclier.. Chez les Barbares, la décoration du bouclier est liée à la bravoure du guerrier; on en vient donc peu à peu constitution d’une élite guerrière repérable à un symbole figurant: bouclier.
Les croisades, en établissant un contact avec les Musulmans qui utilisent depuis longtemps un signe distinctif personnel ou lié à leur fonction, vont favoriser le développement du blason. Le bouclier triangulaire, ou "écu ", devient le support privilégié du signe distinctif. Ce signe est vite indispensable car les combats sont de véritables mêlées où il est difficile de discerner amis et ennemis. C'est pourquoi, à partir du XIIeme siècle, la marque de chacun figure sur l’écu, mais également sur le casque. Ces "armes " " deviennent une manière de désigner une personne., puis une famille. Elles figurent aussi sur le sceau.
Vers 1230 apparaissent les robes d'armoiries qui, recouvrant l’armure et le cheval, sont entièrement aux couleurs d’un chevalier. Serviteurs, pages... portent une livrée sur laquelle figure également le blason de leur seigneur.
L'écu, au début support occasionnel du blason, en devient ment fondamental.. Le blason prend donc systématiquement la forme triangulaire et se trouve vite reproduit sur les biens du chevalier : portes, clefs de voûte, bornes .Il est alors l'équivalent de la signature. C’est ce souci que l'on retrouve chez les Capitouls dans la mesure où ils surchargent la moindre construction de leurs blasons.
A partir du XVIIeme siècle, le besoin d'argent pousse les rois de France à faire vérifier la noblesse (un noble, rappelons le, ne paie pas d’impôt). Le blason prend alors une autre dimension: ce n'est plus seulement une signature personnelle, c'est une preuve de noblesse. On le complique en le découpant en "quartiers ", chacun portant les armes des ancêtres.
Le blason devient alors un véritable résumé de l'arbre généalogique., destiné à démontrer l'ancienneté de la famille. Le  "record " est atteint sous le Premier Empire, lorsque les roturiers anoblis par Napoléon composent des blasons particulièrement compliqués, se forgeant ainsi une ancienneté tout à fait artificielle.
 Conférence Mars 1987 Christian CAU Directeur des Archives de la Ville de Toulouse (Exposition "  Hommes, rues et monuments de Toulouse à l’Epoque d’Henri IV)
 
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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 18:50

 

LE PONT DE LA DAURADE

Les toulousains, vieux habitants du centre ville et les nouveaux arrivants, ces néo-toulousains attirés par le charme de la ville rose, connaissant tous le Pont-Neuf, le plus vieux pont de Toulouse, dont la construction dura plus de cent ans avec moult vicissitudes, mais peu d’entre eux connaissent l’existence du Pont de la Daurade.

Le Pont couvert ou Pont de la Daurade fut construit au XII eme siècle entre l’église de la Daurade et la rue St Nicolas( côté St Cyprien).

Au début du XVIeme siècle le Pont de la daurade est en mauvais état : une pile s’est effondrée en 1507, une autre penchera dangereusement en 1574, plusieurs arches écroulées avaient du être remplacés par des planchers provisoires.

Le lancement de la construction du Pont Neuf en 1541, construction qui durera jusqu’en 1632 sonne définitivement le glas du pont couvert, il est détruit à partir de 1639.

De nos jours, seule la base d’une pile, détruite vers 1950 pour faciliter l’écoulement des eaux et qui sert de promontoire aux visiteurs de l’Hôtel-Dieu, marque la trace d’un des premiers ponts toulousains.

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 18:41

es samedi 10 et Dimanche 11 Février, Toulouse fête sa violette Place du Capitole.

Allez respirer la vrai senteur de la Parmensis Tolosa, forte et odorante qui n'a rien à voir avec le parfum synthétique de quelques copies chinoises!!!

 Photo Terre de Violettes . 1993 . Tous droits réservés.

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