Si tant est que certains quartiers s'améliorent, on ne peut pas en dire autant pour la Place St Pierre. Dimanche dernier
par un beau soleil printanier, nombreux étaient les promeneurs qui déambulaient sur les quais constellés de rigoles d'urine dont l'odeur persistante et acre flottait dans l'air à 4h de l'après
midi. Propreté vous avez dis ??
"La municipalité a présenté hier un
bilan du «Défi propreté» lancé il y a trois ans. Statistiques rues par rues à l'appui, Pierre Cohen revendique un centre ville bien plus propre...
Le «Défi propreté», lancé par la municipalité, gadget ou réalité ? «Un centre ville trois fois plus propre» a répondu, hier, le maire Pierre Cohen, sous le
soleil de la place Belfort, au cœur de la ville. Drôle d'endroit pour une telle annonce…
Explication du maire : le secteur Belfort-Bayard pulvérise les stats : «4,5 fois plus propre qu'en 2009 !». En gros, constate l'élu, il y a une différence entre
la réalité et le ressenti des citoyens. D'autant plus qu'une seule crotte oubliée par un propriétaire indélicat de canidé peut franchement casser l'ambiance. Difficile alors de convaincre le
citoyen de passage que le boulot est fait.
«Sale, convenable, propre»
La municipalité sort donc un bilan propreté sur 3 ans (2009-2012) en s'appuyant sur «l'objectivisation» (!), un vocable techno à coucher dehors, mais qui cache
un outil statistique inédit. Concrètement, dix agents municipaux «ambassadeurs de l'espace public» effectuent un diagnostic basé sur 15 critères propretés dans les rues du c entre-ville, explique
Laurent Guyon, directeur à Toulouse Métropole qui gère les compétences propreté depuis 2009. Ces observations s'effectuent sur la rue sélectionnée trois fois par jour sur des créneaux horaires
précis (7h-9h, 11h-13h, 16h-18h) et font l'objet d'un classement en trois catégories :» sale, convenable, propre». 279 rues ont été ainsi observées en 2012 : «En 2009, seulement 19 % des créneaux
observés étaient propres contre 65 % en 2 012. A contrario, 50 % des créneaux étaient sales en 2009 contre 13 % en 2 012». D'où il ressort la certitude municipale réaffirmée hier : «Toulouse est
plus propre !»
Une conséquence du volontarisme municipal, argumente le maire qui évoque les 100 mesures du Défi propreté : du matériel plus performant sans doute, des
innovations comme la fameuse zapette d'alerte qui permet une intervention rapide des services compétents (La Dépêche du 20 février 2013), ou encore la réorganisation des services pour mettre en
cohérence des efforts hier dispersés. Il cite également le changement de rythme des tournées de la semaine, «y compris le week-end, sur la base du volontariat, car ce qui se raconte sur la
fonction publique et les rentes de situation n'est pas exact», tacle le maire au passage...." Source La Depeche