Voici les dix propositions retenues fin 2017 pour le futur grand parc naturel de l’île du Ramier :
– Réglementer et limiter l’accès à l’île en voiture aux seuls riverains, PMR, livraisons et secours… ;
– Aménager une grande promenade en bord de Garonne tout autour de l’île pour les vélos, rollers, le running et avec un parcours de santé ;
– Créer et réhabiliter des passerelles piétons/cycles sur la Garonne pour faciliter l’accès à l’île depuis les quartiers riverains ;
– Reconvertir des halls du Parc des Expositions pour des sports extrêmes comme le roller, le skate, le bmx, le roller hockey, le roller derby et le bike polo ;
– Aménager des espaces dédiés à l’expression artistiques (théâtre de verdure, kiosque à musique, cinéma de plein-air, danse…) ;
– Démolir la majeure partie des halls du Parc des Expositions pour maximiser la zones naturelles ;
– Rendre l’île exemplaire en termes d’écologie urbaine (énergie, eau, permaculture…) ;
– Créer des sentiers pédagogiques, parcours découverte et observatoires de la nature ;
– Créer une maison du fleuve et de l’écologie ;
– Créer des lieux de restauration pour tous (guinguettes, espaces pique-nique et barbecue…).
Jeudi soir, les porteurs du projet vont annoncer la délocalisation de la déchetterie de Daturas située sur l’îlot de Banlève, mais aussi la conservation du Hall 3 du parc des Expositions pour y réaliser la Cité des sports Extrêmes dédiée à des sports comme le BMX, l’escalade, le roller… Une promesse de campagne de Jean-Luc Moudenc en 2014.
Le Hall 9, situé à côté de la piscine Nakache et qui accueille diverses manifestations pourrait être lui aussi conservé pour permettre à certains événements de ne pas délocaliser à Beauzelle dans le nouveau Parc des Expos, pas adapté à toutes les manifestations.
Plus difficile serait à trouver, selon nos informations, un consensus pour limiter l’accès à l’île pour les véhicules motorisés mais aussi l’élan pour développer sur l’île des activités culturelles.
Des thématiques qui pourront néanmoins encore rebondir dans la cadre d’une nouvelle phase de concertation qui va s’ouvrir en 2019.
Car en effet, si la réunion publique de ce jeudi 4 octobre va permettre d’énoncer un cadre plus précis pour le futur Central Park, elle va surtout permettre de lancer une nouvelle phase de concertation pour préciser le cahier des charges du projet.
« En 2019, des groupes de travail citoyens permettront à chacun de contribuer à la conception plus précise des différents aménagements envisagés », précise Toulouse Métropole. Une phase qui permettra d’affiner le projet à court terme et de lancer les premiers appels d’offres ».
Cet été, la Métropole a préempté 5 hectares de l’île du Ramier
Rendre l’île exemplaire en termes d’écologie urbaine, c’est l’une des dix propositions pour faire du Ramier un grand parc attrayant pour le public et promouvoir de nouvelles pratiques. Pour ce faire, outre l’espace situé autour du parc des Expositions, Toulouse Métropole est en train de sanctuariser d’autres fonciers situés sur l’île. Ainsi, elle a racheté pour 8 millions d’euros, et en faisant jouer son droit de préemption, un foncier de 5 hectares appartenant à la SNPE. Un foncier qui comprend des bâtiments où vivent des salariés de la SNPE, mais aussi des espaces boisés. Un espace qui fera partie intégrante du projet de reconversion de l’île. Ce qui n’aurait pas forcément été le cas si ce terrain avait été vendu à du privé.