Madame la Conseillère Générale, Madame et Messieurs les adjoints au maire, mes amis,
Dans notre grande saga « que faire pour faire bouger les choses , nous inaugurons aujourd’hui notre chapitre « planter un arbre ».
Depuis de nombreuses années, nous tentons d’attirer l’attention de la municipalité sur le triste état de notre jardin et particulièrement sur l’impossibilité d’utiliser cet espace comme hall d’exposition pour nombre de manifestations.
Fort de l’adage, « aide toi le ciel t’aideras » et convaincu q ‘un arbre, dont les racines fermement plantées dans la terre et la tête vers le ciel pourra intercéder pour nous vers le dit ciel ( qui en l’occurrence se trouve plutôt vers la place du Capitole), nous avons décidé d’agir et de planter ce Micocoulier .
Le micocoulier - le fait est suffisamment rare pour être relevé ! - est une essence qui, contrairement au chêne, au gui ou à d'autres essences mythiques, ne
connaît ni histoire fabuleuse ni mythologie extraordinaire.
Cet arbre a une a croissance régulière et aérée ,une résistance proverbiale à la sécheresse et une frondaison dense, qui prodigue une ombre diffuse,
agréable et fort appréciée des promeneurs en été, ce qui nous a paru idéal dans ce jardin où ceux-ci souffrent fortement de la
chaleur.
C'est aussi une allusion à notre logo: un arbre identique à celui qui figurait sur le blason du capitoulat de la Daurade en 1610 à l'époque d'Henri IV.
Enfin, petit clin d’œil à notre état d’esprit, le bois du micocoulier était autrefois utilisé pour fabriquer badines et fouets !
Notre association qui a de nombreuses idées sur l’utilisation de ce jardin : multiplication de points d’ombres, agrandissement de l’aire de jeux, organisation d’un marché bio ou de foire aux plantes, etc, etc… souhaite que par cette action nos demandes et suggestions soient enfin prises en compte, j’en ai bon espoir puisque vous êtes là.