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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 11:32

lié le 20/12/2014 à 03:53,

Vie nocturne : comment limiter les nuisances
Vie nocturne : comment limiter les nuisances

La Charte de la vie nocturne à Toulouse va être renouvelée début 2015. L'occasion de demander aux riverains, aux cafetiers et à la mairie leurs idées pour conserver la fête, mais obtenir davantage de respect des riverains.

Place des Tiercerettes, du Ravelin, de l'Estrapade, Saint-Pierre, Gabriel-Péri... Comment faire cohabiter dans le périmètre restreint des boulevards, 800 établissements festifs - dont 40 débits de boisson en 2013 sur le secteur Valade-Saint-Pierre-Blanchers - et des riverains qui demandent à pouvoir dormir quelques heures par nuit du jeudi au samedi ?

Responsabiliser la clientèle. Le comportement de certains clients à l'extérieur des bars tend à dériver. «Il y a souvent plus de monde sur les marches de Saint-Pierre avec des boissons achetées en épicerie, que dans les cafés eux-mêmes», note un policier municipal. Avec les dégradations, et les risques pour leur santé que cela entraîne. «Quand je vois deux jeunes filles uriner accroupies sur un trottoir rue Gabriel-Péri, ou un jeune homme uriner dans l'ascenseur du parking du Capitole, je me dis qu'il y a un souci», raconte Christophe Vidal, éditeur de presse et maire honorifique de la nuit toulousaine depuis 2013. «Je préconise une campagne d'affichage massive, sur plusieurs mois, sur le mode «Tu t'es vu quand tu urines/tu hurles dans la rue ? L'effet miroir serait efficace».

Responsabiliser les patrons de bars. Certains établissements possèdent des locaux qui ne sont pas adaptés à l'activité qu'ils développent. L'arrivée des bars à ambiance, à mi-chemin entre le bar et la discothèque, a entraîné une recrudescence de plaintes.

Informer les néo-Toulousains. «Il est possible de cohabiter. Sur 1 500 établissements à Toulouse, une quinzaine pose problème, affirme Ivo Danaf, président de l'Umih 31. Notre rôle est de ramener à la raison ceux qui exagèrent. Mais qui dit fête, dit bruit. Il faut informer davantage ceux qui s'installent. On ne s'installe pas rue Gabriel-Péri sans s'exposer à quelques nuisances». Les cafetiers appellent aussi à plus de tolérance. «Il est plus facile d'appeler l'Office de la Tranquillité que de descendre discuter avec le patron d'établissement.»

Verbaliser davantage. La police administrative a rédigé environ 500 PV en 2013 pour des établissements ne respectant pas les normes d'isolation, entre autres. Les amendes vont de 450 € à 1 500 €, et un passage devant le juge de proximité, voire la fermeture administrative. En cas de plainte, le service de l'Hygiène, peut effectuer des relevés de bruit. Pour la clientèle trop bruyante sur les trottoirs, un vrai fléau notamment depuis que les fumeurs ont été chassés des bars, la police municipale a le pouvoir de verbaliser. Difficile néanmoins, malgré la hausse des effectifs de la police municipale, de «faire la fermeture des bars» pour calmer tout le monde. La mairie en appelle à la responsabilité de chacun.


Plus de policiers municipaux le soir et le week-end

La municipalité Moudenc, élue il y a 9 mois, ne se contentera pas de doubler le nombre de policiers municipaux (de 150 à 300). Elle va réorganiser les plannings des policiers, afin que ceux-ci soient davantage sur le terrain du mercredi au dimanche midi, et de 16 heures à minuit. «Jusqu'à présent, il n'y avait que 8 agents le samedi après-midi, contre 12 le dimanche matin, pour toute la ville. J'y vois une anomalie, relève Olivier Arsac, adjoint au maire en charge de la Prévention et de la Sécurité. En semaine, on ne dépasse quasiment jamais les 35 agents en même temps sur le terrain, pour une ville étendue comme Paris». La phase de réorganisation est en cours, en concertation avec les syndicats, et les modifications voulues devraient être effectives avant la mi-2015, promet l'élu. D'ores et déjà, les policiers municipaux sont présents sur le terrain jusqu'à 2 heures du matin en fin de semaine. «Nous utilisons les heures supplémentaires pour déployer ces patrouilles», ajoute Olivier Arsac. Les patrouilles se déploient en priorité sur les «points chauds» de la ville, comme Saint-Pierre ou Arnaud-Bernard.


Source La Depeche du Midi

Voeux pour 2015
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